George ne se sentait pas bien depuis un bon moment, mais il ne s’inquiétait pas, puisqu’il jouissait d’une excellente assurance voyage au travail et avait souscrit le meilleur régime privé d’appoint qui soit — Medipac. Sa douleur a progressivement empiré, à tel point qu’il s’est rendu à un hôpital en Floride, a été traité en consultation externe et a fait l’objet d’une foule de tests d’investigation. On lui a dit de rentrer chez lui (ce qui est rare), qu’on l’informerait des résultats de tous les tests et qu’on lui dirait quoi faire. Le régime collectif d’assurancede George est arrivé à échéance à minuit, le jour même.
Le lendemain, le régime d’appoint de Medipac est entré en vigueur.J’espère que vous vous rappelez ce qu’est un état préexistant. En gros, cette clause stipule que vous ne bénéficiez d’aucune couverture pour une affection s’étant manifestée dans les 90 jours précédant la date d’entrée en vigueur de votre police. Le régime d’appoint de George ne lui apportait donc aucune couverture pour ce dont il souffrait, et personne ne savait encore de quoiil s’agissait.
Le jour suivant, George a été amené à l’hôpital par ambulance, et quatre jours et 150 000 $ plus tard, il est décédé. Devinez qui devra payer la note? La succession de George devra s’en occuper, puisque le régime collectif de George refuse de le faire. Nous savons déjà que Medipac n’a aucune obligation de payer.Encore un snowbird — ou plus précisément, ses héritiers — dans le pétrin! Il y a probablement plusieurs riches avocats qui reniflent l’affaire comme des vautours.
Alors, regardons-y de plus près, si vous voulez bien. D’abord, quelle est la responsabilité de l’assureur de l’employeur une fois le régime échu? Si vous êtes assuré avec Medipac, c’est simple :Medipac se charge des frais médicaux nécessaires à l’obtention d’un diagnostic; s’il est impossible d’établir un diagnostic, nous vous rapatrierons au Canada pour que vous y soyez examiné et traité. Nous vous prenons en charge jusqu’à ce que votreurgence soit terminée! Malheureusement, le régime de l’employeur refusait à la fois de continuer les investigations et, en lieu et place, de rapatrier George au Canada. J’imagine que cet assureur n’offrait de toute façon aucune garantie d’évacuation. La plupart des régimes collectifs n’offrent pas de garantie spécifique d’évacuation et laissent le paiement à la discrétion d’un préposé aux réclamations, habituellement bien après les faits. Ce qui veut dire, bien entendu, que George devrait organiser et payer sa propreévacuation médicale.
Ensuite, qu’arriverait-il si George n’avait pas de régime d’appoint continu et devait maintenant rentrer à la maison? Son régime collectif le laisserait-il quand même tomber comme un vulgaire objet? Je dirais que oui.Fini la police, alors selon moi, fini George aussi. J’ai vu des situations où des gens imprudents avaient souscrit une police à faible couverture prévoyant un maximum de 25, 50 ou 100 000 $. Certains assureurs, qui savent que la facture de l’hôpital gonflera bien au-delà de la limite de la police, se contentent d’envoyer un chèque à l’hôpital. Ils s’en lavent ensuite les mains, puisqu’ils ont payé le maximum prévu par la police. Leurs obligations contractuelles sont remplies. Mais le sont-elles vraiment? Qu’en est-il de leurobligationmorale? Chez Medipac, nous croyons que nous avons l’obligation morale de vous prêter assistance jusqu’à ce que votre urgence soit terminée, point.
Par ailleurs, qu’entend-on par « l’urgence est terminée »? Pour Medipac, cela ne s’interprète pas autrement. Nous veillerons sur vous jusqu’à ce que votre urgence soit terminée! Voici l’une des pires choses que nous puissions voir arriver à quelqu’un, commeGeorge : il se rend à l’urgence et on lui prescrit un médicament pour soulager son estomac ou sa douleur thoracique. Tout va bien pendant deux semaines, bien que la douleur soit encore présente. Puis, la cause réelle se manifeste sous forme d’appendicite, d’inflammation de la vésicule biliaire, de crise cardiaque, etc. Certains assureurs tenteront de traiter le problème comme un « état préexistant ». Ce n’est pas vraiment le terme approprié, mais vous me voyez venir : ce qu’ils veulent vraiment dire, c’est« Vous avez déjà eu ceci, nous avons payé vos factures, et vous n’êtes plus couvert. »Le piège se situe dans la clause derécurrence, qui en gros stipule que ce que vous avez déjà eu pendant votre voyage n’est plus couvert si l’assureur l’a déjà payé une fois. Est-ce aussi arrivé à George?
Autre chose : George est maintenant mort et sa famille est désemparée et prise dans un pays étranger. Que faire maintenant? Comment le ramener à la maison? Comment George rentrera-t-il? Comment une compagnie pourrait-elle les laisser tomber comme ce vulgaire objet? Heureusement, Medipac était là et nous sommes intervenus pour régler tous ces détails si importants pour la famille.
La facture d’hôpital de 150 000 $ n’est toujours pas réglée et nous avons décidéde nous en mêler pour forcer l’assureur de l’employeur à payer, comme il aurait déjà dû le faire. Souhaitez-nous bonne chance. La vraie morale de cette histoire, c’est que si vous disposez d’un régime d’appoint avec quelque assureur que ce soit, appelez-le lui aussi si vous avez un problème médical. Si toutes les parties avaient été avisées, peut-être que la situation n’aurait pas dégénéré ainsi.
Une chose encore : assurez-vous de bien comprendre la couverture du régimede votre employeur. De nombreux régimes ne vous protègent que jusqu’à l’âge de 65 ans, d’autres réduisent votre couverture maximale d’assurance voyage médicale à 10 000 $ ou 25 000 $…aussi bien dire à rien. Il est possible que vous n’ayez pas de couverture pour uneévacuation médicale, les médicaments d’ordonnance, les soins en consultation externe (la couverture de certains régimes ne s’applique que si vous êtes à l’hôpital) et de nombreuses garanties de moindre importance.
Je vous souhaite une merveilleuse année 2018, et sachez que vous pouvez dormir en paix avec le régime Medipac.