Après une longue journée de travail, les membres de notre personnel de souscription ont encore une tâche à accomplir : communiquer lesquestions et commentaires qu’ils ont reçus de nos clients pendant la journée (et la soirée). Ils se rassemblent habituellement dans notre salle de réunion et discutent de tout problème et des solutions. Il y a toujours de nouveaux points à aborder et de nouvelles questions auxquelles répondre. Nos gestionnaires ont la responsabilité d’informer tout le monde des nouveaux développements. Il peut s’agir de détails techniques ou encore de questions hypothétiques. Nous essayons de voir à ce que tous soient au courant de tout. Impossible, bien entendu, mais cet échange d’information et d’idées est très utile.
Notre personnel de Medipac Assist a lui aussi la chance d’échanger et d’apprendre, sauf que la réunion a lieu tôt le matin. Que s’est-il passé la nuit dernière? Quels médecins devons-nous contacter? Quel traitement de suivi risque d’être nécessaire? Pouvons-nous faire traiter notre client sur place, ou faudra-t-il uneévacuation par ambulance aérienne ou transporteur commercial? Nos clients sont-ils dans un bon établissement? La famille a-t-elle été prévenue? Il s’agit en fait de discussions d’ordre médical avec nos médecins et infirmières afin qu’un plan de traitement adéquat soit en place et que les meilleures pratiques médicales soient offertes et utilisées. Ces questionssemblent simples, mais c’est tout le contraire. Il y a 196 pays dans le monde et les défis médicaux rencontrés dans la plupart d’entre eux peuvent être immenses. Par exemple, le système médical américain est trèsdifférent du nôtre. Les protocoles y sont plus flous et le système d’« opérations sur paiement » nuit parfois aux soins.
Illustrons cela.On m’a récemment réparé un anévrisme aortique abdominal, ce qui nécessite l’insertion d’une endoprothèse dans l’aorte. Mes médecins ont surveillé la taille de l’anévrisme pendant près de cinq ans avant d’opérer. Apparemment, l’idéal est d’opérer quand l’anévrisme atteint un diamètre de 5 à 5,5 centimètres, puisque le risque de l’opération est alors moindre que laprobabilité d’un éclatement de l’anévrisme. Toute opération comporte un risque et le système médical canadienévalue ce risque en fonction des risques decomplications. Dans mon cas, le résultat a certainement été excellent, mais quand le médecin l’a diagnostiqué aux États-Unis, il a traité mon anévrisme de 3,4 cm comme une urgence et voulait m’opérer immédiatement. Heureusement, j’ai accès à notre équipe de Medipac Assist (tout comme vous), qui m’a rassuré, me disant que ça pouvait attendre à mon retour. C’est ce qui s’est passé! J’ai voyagé aux États-Unis trois autres années avant que mon anévrisme soit « opérable ». Et en plus, l’opération pouvait maintenant être faite par arthroscopie.
L’un de nos grands défis : la vitesse à laquelle vous pouvez vous retrouver sur la table d’opération. Il y a beaucoup d’argent à faire en nous entaillant. Et les frais d’orientation grimpent en flèche. Certaines ambulances sont payées pour vous amener à un hôpital en particulier, et les orientations pour toxicomanie peuvent être très payantes. Le système de « soins » de santé américain est totalement différent de ce que nous connaissons au Canada. Il fut un temps où la norme était d’évaluer les douleurs à la poitrine à l’aide d’une angiographie. Il s’agit là d’une intervention invasive et bien souvent inutile. Des centaines, sinon des milliers de personnes ayant fait une simple indigestion ont été soumis à une intervention plutôt dangereuse visant àvérifier s’il y avait blocage cardiaque. Or, voici la description qu’en faitl’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa :
« L’angiographie coronaire (ou coronarographie) est un examen du cœur réalisé avec un produit de contraste qui vise à détecter des problèmes cardiaques. L’intervention prévoit l’insertion d’un cathéter (mince tube flexible) dans un vaisseau sanguin de la région de l’aine ou du bras pour le guider jusqu’au cœur. Une fois le cathéter en place, un produit de contraste est injecté dans les artères coronaires pour que les médecins puissent voir les sections obstruées ou rétrécies sur des images radiographiques. »
Autre facteur à considérer, les erreurs commises dans les hôpitaux sont la troisième cause de mortalité aux États-Unis. On estime que 441 000 décès évitables y ont lieu chaque année. Cela dit, je crois tout de même que les É.-U. disposent des meilleures technologies, des meilleurs chercheurs et de certains des meilleurs médecins au monde.
Mon personnel de haut niveau m’a aussi demandé de vous prier d’appeler Medipac Assist aux premiers signes d’un éventuel problème cardiaque, peu importe la gravité. Certaines personnes attendent avant d’appeler parce que leur police d’assurance est assortie d’une franchise élevée ou qu’ils craignent que leur prime augmente, ce qui n’est pas le cas.Alors, utilisez nos ressources — elles sont réellementvos ressources.
Le dollar canadien semble s’être stabilisé autour de0,75 $, ce qui veut dire qu’un dollar US nous coûte 1,33 $. Bien des gens ne comprennent pas vraiment cettedifférence, mais si vous donnez un huard, vous ne recevrez que 0,75 $US. Ça, tout le monde le comprend. Si vous voulez payer une facture médicale de 1 $US, ça vous en coûtera1,33 $CA. Nous parlons ici du même taux de change, mais vu des deux côtés. Il est temps de faire une pause publicitaire : utilisez le Programme d’échange de devises des « snowbirds » — c’est efficace et économique!
Mais revenons au dollar! Les pronostics sont généralement bons pour la prochaine saison des snowbirds. La plupart deséconomistes, et les banques surtout, prévoient que le taux de change restera autour de0,75 $ ou un peu plus bas. Il semble que le mal est déjà fait et que le système s’est adapté. L’économie canadienne, dépendante des matières premières, se redresse et le pétrole est maintenant loin de son creux, ce qui laisse présager des jours meilleurs. Ceux d’entre vous qui possédaient de l’or et de l’argent dans les derniers mois sont fous de joie devant leurs profits incroyables. Bien des titres ont doublé ou triplé de valeur. J’espère que vous avez pu profiter de cette remontée spectaculaire des prix de l’or et de l’argent. Je crois que la croissance n’est pas encore finie puisque nous sommes encore loin des sommets enregistrés par les métaux, qui sont près du double des prix actuels.
Nos primes d’assurance ont connu de très légères augmentations, mais nous avons haussé votre crédit pour loyauté de 1 % pour aider à compenser. Je mentionne en passant que nous avons remarqué des réclamations très élevées pour des affections pulmonaires. La MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique), comme d’habitude, alors si vous fumez encore, de grâce, faites-vous traiter au laser pour essayer d’écraser. Ç’a fonctionné pour moi et pour la plupart de nos employés aussi. Il suffit de vous éclairer d’un rayon pour que vous perdiez l’envie de fumer pour environ un mois. Puis, ne manquez pas le traitement lumineux de rappel après quatre semaines. C’est vraiment un miracle! Il ne vous en coûtera qu’environ 100 $ — que vous économiserez en quelques jours — et vous vivrez bien plus longtemps. Un petit cigare de temps à autre ne vous tuera pas si vous avez besoin de vous gâter un peu, et ça ne compte pas au sens de notre supplément pour tabagisme. Et encore une fois, je vous rappelle de faire attention aux chutes, chez vous comme en vacances.
Le régime Lève-tôt est arrivé — le vrai. Vérifiez que les logos de l’ACSet de Medipac sont bien là avant de souscrire. Nous sommes toujours flattés quand d’autres assureurs essaient de copier des facettes de notre régime Medipac, mais nous sommes irrités lorsqu’ils utilisent notre marque de commerce « assurance voyage Lève-tôt » pour décrire leurs produits inférieurs. C’est une tactique pour vous berner, alors imaginez si vous avez une réclamation!
Étant donné la pression sur le marché des snowbirds exercée par le dollar dansla dernière année, nous avons décidé de conserver vos réductions antérieures si vous n’avez pas été en mesure de voyager; vous le constaterez dans votre lettred’accompagnement. Si vous avez des questions, vous pouvez bien sûr appeler nos lignes d’information.
Enfin, il y a menace de grève chez Poste Canada. Si vous lisez ces lignes à la mi-juillet, tout va bien. Sinon, soyez assurés que nous protégerons votre tarif Lève-tôt jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre.
Bon été!
P.S. Please see our Bird Talk section to learn about our new direct payment option directly from your bank account.