Saisir le bon moment
L’un de mes fils doit subir un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) au cerveau environ tous les six mois. Son prochain examen étant censé avoir lieu début juin, il a tenté d’obtenir un rendez-vous. Imaginez, il n’y avait rien de disponible avant le 29 octobre, soit quatre mois et demi plus tard que prévu. Sur le plan médical, une attente de quatre mois et demi peut représenter un sérieux danger. J’ai insisté pour qu’il ait immédiatement son examen d’IRM, plutôt que d’attendre, et nous avons reçu un rendez-vous deux jours plus tard aux États-Unis. C’était un bien petit prix à payer en comparaison des risques d’attendre. Heureusement, il a passé le test haut la main et nous n’avons plus à nous ronger les ongles d’inquiétude. Mais si c’était plutôt un cancer? Un problème circulatoire? Un trouble gastro-intestinal? Il aurait pu mourir en attente de son examen, et je suis persuadé que beaucoup de gens meurent réellement, ou développent un cancer qui deviendra invasif et possiblement incurable.
Le système de santé canadien fait peur en raison des temps d’attente significatifs pour un simple examen d’IRM, tomodensitogramme ou autre test similaire. À vrai dire, le simple fait d’attendre pour son rendez-vous avec son médecin, puis d’attendre encore pour son rendez-vous avec le spécialiste recommandé, puis d’attendre encore davantage pour les examens requis afin d’obtenir un diagnostic, peut entraîner la mort ou une invalidité évitable. Lorsque surviennent des maladies ou affections graves, le temps est un facteur déterminant.
Quand le problème mène à un cancer fulgurant auquel une attente de deux, trois, quatre mois voire plus peut ouvrir grand la porte… le résultat est évident.
Le temps peut aussi être crucial en raison du manque de médecins disponibles. En Floride, par exemple, on voit tous les jours dans les journaux des annonces à propos du départ à la retraite de médecins locaux. Idem dans certaines régions du Canada. Je connais une situation au Nouveau-Brunswick où un médecin vient de déménager dans une autre ville. Il avait plus de 600 patients qu’il traitait pour de nombreuses affections diverses. Que peuvent faire ces gens maintenant? Trouver un médecin prêt à vous prendre comme nouveau patient est l’une des tâches les plus ingrates et difficiles. Le Canada manque de médecins, et aussi d’infirmières. Les médecins étrangers ne sont pas autorisés à exercer sans passer une panoplie d’examens et recommencer leur scolarité — ce qui peut prendre des années. Les programmes des écoles de médecine sont fortement contingentés. Pourquoi? Si vous vous retrouvez dans une telle situation, faites tout en votre pouvoir pour trouver un médecin de famille. N’attendez pas d’avoir vraiment besoin de consulter, car votre guérison en sera prolongée. Contactez votre ministère de la Santé et les hôpitaux locaux. Obtenez une recommandation dès que possible, pendant que vous êtes en santé. Et une petite consultation ne fait de mal à personne, même sans symptômes.
J’ai connu plusieurs personnes qui sont décédées d’un cancer du côlon. Au moins trois d’entre elles avaient des antécédents familiaux de cancer du côlon, mais aucune —aucune — n’avait passé un simple examen par colonoscopie, ou même une colonoscopie virtuelle, pour les cœurs sensibles. Il existe même des prétests non effractifs. Alors… n’attendez pas de manifester des symptômes, faites-vous examiner maintenant. Et si vous avez des antécédents dans la famille, FAITES-VOUS EXAMINER MAINTENANT — ça pourrait vous sauver la vie.
Les analyses sanguines sont aussi un excellent moyen de garder votre santé à l’œil. Quelle est votre pression artérielle? Surveillez-vous votre cholestérolémie? Vos EEG et ECG sont-ils normaux? Vérifiez MAINTENANT. Votre médecin peut et se fera un devoir de vous recommander ces tests, et ils peuvent s’obtenir rapidement. Alors, n’attendez pas.
Puisque cette chronique est censée traiter d’assurances, je vous recommanderais de consulter votre médecin bientôt. La police d’assurance Medipac est assortie d’une clause pour état préexistant de 90 jours, et il est préférable de faire ajuster votre médication au moins 90 jours avant de voyager. Ainsi, nous pourrons vous assurer adéquatement, même pour une nouvelle affection, dans la plupart des cas.
Aussi, vous savez sans doute que Medipac vient de lancer son programme d’assurance voyage Lève-tôt. Nous offrons toujours une pleine couverture COVID, y compris ses nombreuses variantes, et nos tarifs sont très semblables à ceux de l’an passé. Nous avons réduit les taux de notre Option annuelle d’un peu plus de 10 %, et il s’agit d’une excellente option qui comprend notamment une couverture de six mois pour les voyages au Canada.
Nous nous attendons à être submergés de nouveaux clients cette année qui nous tiendront très, très occupés. Je vous recommande de souscrire notre programme Lève-tôt MAINTENANT pour éviter l’afflux des demandes de dernière minute.
Il faut saisir le bon moment!