Le nouvel Almanac des fermiersprédit un hiverrigoureux dans les Prairies et près desGrands Lacs. J’imagine que ce sera encore pire plus au nord, où beaucoup de nos snowbirds vivent heureux, en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, en Ontario et au Québec. Voilà pour la mauvaise nouvelle!
Je sais, j’ai oublié la Saskatchewan et lesprovinces de l’Atlantique. Quelqu’un vit-il dans le nord de la Saskatchewan l’hiver? Si oui, envoyez-moi une ou deux photos. J’ai vécu en Nouvelle-Écosse il y a fort longtemps, et je sais à quoi ressemble l’hiver là-bas : rude, avec un vent océanique qui vous transperce! Je ne veux pas être trop négatif, car il n’y a peut-êtreaucun endroit aussi agréable à visiter — et même à habiter — que les provinces de l’Atlantique; le printemps, l’été et l’automne y sont magnifiques.
La bonne nouvelle, bien sûr, c’est que la plupart d’entre nous pourrontse réfugier en des contrées bien plus chaudes, comme laCalifornie, le Nevada, la Floride, le Texas, le Mexique, l’Espagne, l’Italie et d’autres endroits autour de laMéditerranée ou encore plus au sud. Certains d’entre nous migrent même dansl’hémisphèreSud, où l’été bat son plein pendant que le Canada gèle. Le Panama, l’Uruguay, l’Argentine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, entre autres, sont des destinationsoù il peut être très agréablede voyager ou tout simplement de se la couler douce au soleil.
De nombreux médias prétendent que moins de voyageurs prendront le large cette année, mais je n’en crois pas un mot. Vous le savez pour la plupart, nous venons de terminer notre saison de promotion de l’assurance voyage Lève-tôt. Et devinez quoi? Ce fut un franc succès, plusieurs centaines denouveauxclients ayant souscrit un régime Lève-tôt par rapport à l’an passé. Oui, certains ont perdu la couverture de leur carte de crédit à leur 65e anniversaire, et plusieurs ont délaissé d’autres compagnies parce qu’ils avaient atteint70, 75 ou 80 ans. Mais ce n’est vraiment rien de nouveau;cette année, il y en a tout simplement plus. Dommage que ces snowbirds n’aient pas commencé à souscrire un régime Medipac il y a huit ans, car ils auraient profité d’une réduction additionnelle de 8 % sur leur tarif, ceci en plus de notre réduction « aucune réclamation » de 10 % (à condition d’être admissible, bien entendu).
Nos excellents taux n’ont pas changé pour la saison Lève-tôt, mais nous n’avons eu d’autre choix que de les augmenter légèrement pour la saison à venir. Les nouvelles polices feront l’objet d’une légèreaugmentation (quoiqu’importante pour certains) de 2 à 3 %. Tous lesgouvernements profitent du fait que nous retraités sommes une proie facile, puisque nous sommes si nombreux, et que nos rangs gonflent chaque année. Nous sommes une proie facile pour leurs politiques répugnantes. C’est un vol — de nos prestations d’assurance maladie, de nos prestations de retraite, de nos avantages sociaux, que nous avons payés plusieurs fois. Leur mépris pour la Loi canadienne sur la santén’est pas si grave, mais il finira par tous nous affecter à la longue.
Encore pire comme politiquegouvernementale : la dévalorisation de notre dollar. Quand nous donnions un dollar augouvernementen 1965 pour qu’il investisse pour nous, pour nos vieux jours, c’était assez pour acheter cinq pains et quatre pintes de lait. Vous vous rappelez? Bien entendu, il aplutôt dilapidé cet argent. Et quand, en 2019, il nous redonne finalement — et à contrecœur —ce dollar, ce n’est pas suffisant pour acheter même un demi-pain… et du lait? Juste assez pour unetassede lait. C’est environ 16 fois moins que ce que nous avons donné. Ces chiffres sont sortis tout droit duBureau fédéral de la statistique.Catastrophe!
Maintenant, un petit sermon pour les fumeurs, vapoteurs et amateurs d’herbe. Il a été prouvé maintes fois que ces substances ne vous font aucun bien. Nous le voyons quotidiennement dans les hôpitaux, où nous essayons de vous rendre la santé. Certains sont à l’hôpital parce qu’ils fument, et d’autres sont bien plus mal en point qu’ils ne devraient l’être, parce qu’ils fument.
Moi aussi, j’ai fumé, pendant presque 50 ans. Qu’est-ce que j’étais idiot! J’ai cessé au moins 50 fois, évidemment, mais les sirènes du stress et l’illusion de la détente et des interactions sociales me ramenaient toujours. 90 % d’entre nous avons fumé quand nous étions jeunes, mais il est plus que temps de vous libérer de cet esclavage. Faites-vous traiter au laser dans une clinique. On vous irradie de lumière et votre envie insatiable s’évanouit — pendant environ quatre semaines. Vous retournez ensuite pour un traitement de rappel, et ça y est, vous êtes libéré. Et ça marche! Je n’ai aucune idée comment ou pourquoi, mais ça m’a certainement « guéri ». Il y a seulement un effet secondaire : vous économiserez environ 100 $ par semaine. Il ne vous en coûtera que 100 $ pour le traitement complet et vous devriez normalement recevoir un traitement de rappel gratuit lorsque vous en aurez besoin. UNE semaine seulement, et vous aurez économisé cette somme, puisque vous n’aurez plus à acheter de cigarettes.
Trop tard, dites-vous? C’est faux. Vos poumons commencent à guérir immédiatement. Votre médecin pourrait vous prescrire duVentolin, ce qui fera un bien énorme à vos poumons et accélérera le processus de guérison. Un essai clinique a démontré que les poumons recouvraient 95 % de leur étatnormal en deux ans. C’est merveilleux, et ça en vaut l’effort. Or, pour la nouvelle saison, nous avons réduit de trois à deux ans le temps d’attente pour le meilleur taux après l’abandon du tabac. Vous pouvez économiser 20 % en cessant de fumer, chaque année! Si vous avez souscrit le régime Lève-tôt et avez payé le supplément fumeurs, et que vous avez cessé de fumer depuis au moins deux ans, nous vous accorderons un remboursement de 20 %.
Nous pouvons vaincre cette habitude stupide, et peut-être suis-je trop optimiste, mais nous pouvons aussi vaincre cesgouvernements. Écrivez ou présentez-vous à vos députés provincial et fédéral, et ne les ménagez pas : « La Loi canadienne sur la santéest la vôtre — obéissez-y! » Je vousrecommande d’exiger un minimum de 1 200 $ par jour pour toute hospitalisation, quelle que soit la raison… et c’est peu demander.
La fête du Travail est passée et on peut sentir que le fond de l’air est frais. Je suis fébrile. Je suis prêt à partir plein Sud. J’ai vraiment hâte de revoir mes amis. Quelle belle vie nous menons!